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  • : le blog ut-pupillam-oculi par : Eric
  • : Je me propose de partager quelques réflexions, et de voyager avec vous dans l' univers spirituel de personnalités d' exception. Vous pouvez me laissez vos commentaires, afin que je puisse corriger les articles si nécessaire.
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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 15:23

Fondation de l'abbaye de Fontgombault dans l'Oklahoma aux Etats-Unis en 1999, Notre-Dame de l'Annonciation est un monastère bénédictin qui se situe dans le diocèse de Tulsa. Les vocations croissent  et le monastère est toujours en phase de construction. Le sous-prieur français dom François de Feydeau de Saint-Christophe, né en 1953, vient de rendre son âme à Dieu.  RIP.


Lien : http://www.clearcreekmonks.org
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 22:16
Sainte Brigitte de Suède ( Upsal 1303 - Rome 1373 ) est aussi patronne de l'Europe. Son oeuvre fut immense dans les pays du Nord et de l''Europe de la Baltique. La Suédoise Elisabeth Hesselblad, morte en 1957 et  béatifiée en 2001 par Jean-Paul II, a poursuivi son oeuvre dans nombre de pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Prions pour les pays du Nord, en proie souvent à un matérialisme qui les détourne de leurs vertus propres. Que sainte Brigitte leur vienne et nous vienne en aide !

Voivi les ruines magnifiques d'une abbaye des Brigittines (Ordre fondé par la sainte)  détruite en 1577, qui se trouve aujourd'hui en Estonie, près de la capitale Tallinn. Les soeurs se sont installées à nouveau récemment à côté.





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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 17:44
A douze kilomètres d'Agen, dans la commune de Saint-Pierre-de-Clairac, treize moines venant de l'abbaye du Barroux se lancent dans la construction d'un nouveau monastère, à flanc de colline, dans une ancienne bergerie.

La pose de la  première pierre aura lieu en septembre 2009.

cf site : http://jeconstruisunmonastere.com
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 02:59
Le monastère Saint-François d'Assise de Moscou est l'un des cinq monastères franciscains situés dans la Russie d'aujourd'hui.

C'est en 1705 que Pierre le Grand permit aux Franciscains de s'installer à Moscou. C'est ainsi que se forma au XVIIIe siècle un petite communauté franciscaine dans la vieille ville de l'Empire. Elle était destinée aux étrangers et aux minorités de l'Empire, Lithuaniens, Livoniens ou Allemands, etc... et fut dispersée, après la révolution d'octobre 1917. 

En  août 1993, une mission de Franciscains conventuels et une communauté franciscaine ouvrirent à Moscou. En mars 1996, le monastère s'installa dans les bâtiments actuels, le Gardien (supérieur) étant le P. Miroslav Pinkus.

Le 21 février 2001,  par décision du chapitre des trois monastères franciscains de Russie (Moscou, Saint-Pétersbourg, Kalouga),  il fut soumis à la Custodie générale russe de Saint-François d'Assise.

Il est situé à Moscou, N°2A, proïezd Schmidtovsky.
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 22:10
L' Abbaye de Mariawald ( traduction en français : la Forêt de Marie ), près du village d' Heimbach dans le diocèse d' Aix-la-Chapelle, est la seule Trappe d' Allemagne, la seule abbaye Cistercienne allemande de stricte observance. Elle comprend 14 moines, dont un novice et un oblat. Le Père Abbé en est le TRP Josef Vollberg OCSO, jeune abbé dynamique.

L' abbaye est située à l' emplacement d' un ancien prieuré cistercien fondé en 1486 et ruiné par les révolutionnaires français en 1795. Il fut refondé en 1860-61 par des Trappistes d' Oelenberg venus d' Alsace voisine qui rachetèrent et reconstruisirent le prieuré.Cependant la politique du Kulturkampf de Bismarck allait vider le prieuré, à partir de 1875 pendant une dizaine d' années. 

 En 1909, le prieuré fut érigé en abbaye et connut des années de prospérité jusqu' à la première guerre mondiale où plusieurs moines trouvèrent la mort. L' abbaye parvint à se relever entre les deux guerres ; mais elle fut en partie fermée en 1941, lorsque les autorités requisitionnèrent les moines pour le Travail Obligatoire. Certains purent toutefois demeurer sur ses domaines et travailler dans l' hôpital militaire qui avait été installé plus tard dans l' abbaye.
Partiellement détruite par les bombes alliées en 1945, l' abbaye de Mariawald se releva sous l' impulsion de l' Abbé Christopherus Elsen et connut de solides vocations.
 

L' Abbaye de Mariawald a obtenu du Saint-Père* cette année  le privilège d' utiliser désormais totalement la liturgie et la stricte observance telles qu' elles étaient en usage avant 1963-1964 ( " usus " de Monte Cistello : premier pas vers l' aggiornamento des abbayes ). Alors qu' en France, plusieurs abbayes font usage de l' ancien Ordo et de la Règle de saint Benoît d' avant le Concile de Vatican II, il s' agit ici d' une première en Allemagne. La communauté plutôt âgée a décidé sous l' impulsion de son jeune abbé de faire un pari sur l' avenir.

L' Abbaye organise des séminaires de formation en chant grégorien et des concerts spirituels. Elle produit une liqueur fameuse et une ligne de soins cosmétiques. Elle vend aussi des livres de spiritualité et des produits agricoles. Des visiteurs peuvent être accueilis à la maison d' hôte ; mais la clôture monastique ne se visite pas.

L' Abbé de Mariawald a remercié SS Benoît XVI dans un communiqué à la presse. Ce dernier, lorsqu' il était encore Mgr Ratzinger, y vint pour l'ordination d' un des moines en 1991.


* Commission Pontificale  " Ecclesia Dei ", 21 novembre 2008.

Lien ( en allemand ) : http://www.kloster-mariawald.de
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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 13:18

Saint François de Paule né en Calabre en 1436, mort à Tours en 1507 fonda les Ermites de Saint François d' Assise ou Ordo Minimorum ( les Minimes, appelés autrefois en France les Bons Hommes ). La fondation fut approuvée par Sixte IV en 1474 et Alexandre VI en 1501 fixa la règle écrite avec en plus des trois voeux traditionnels celui de  " vita quadragesimalis " c'est-à-dire de jeûne perpétuel. Jules II en 1506 approuva la règle définitive. Ce fut le dernier grand ordre  " médiéval "  à être créé. Il allait connaître un grand essor après le Concile de Trente. 

Accueilli par Louis XI en France l' Ordre mendiant se répandit rapidement surtout à partir du XVIème siècle. En Europe notamment, en plus de l' Italie, il fut actif en Bohème et en Bavière pour lutter contre l' influence du luthéranisme. Les Minimes étaient spécialement tournés vers la confession et la création de paroisses. Ils furent nombreux en Amérique latine.

Les idées des Lumières puis celles de la révolution française allaient rapidement provoquer le déclin de l' Ordre. De 6 500 frères et 150 couvents dans le monde, ils n' eurent plus au début du XXème siècle que 19 couvents ( un seul en dehors de l' Italie ). Tous les couvents en France disparurent et ceux de l' Empire autrichien fermèrent à la période du joséphisme et pendant le XIXème siècle.

Il connut un renouveau après la première guerre mondiale et les années 1930 jusqu'  aux années 1960. Aujourd' hui l' Ordre des Minimes a 41 couvents : plus d' une vingtaine en Italie et trois en Espagne, trois au Brésil, un à Los Angeles ( Etats-Unis ), un à Medellin ( Colombie ), un au Mexique, un en république tchèque et un nouveau couvent vient d' être construit en Inde. Les frères sont au nombre de 178 dans le monde. Son avenir s' il veut subsiter se situe surtout en dehors de l' Europe désormais...

              Maison mère des Minimes en Calabre à Paule

L' Ordre a une branche féminine et un Tiers-Ordre laïc.

Saint François de Paule est fêté le 2 avril.

Lien ( en italien )  http://www.ordinedeiminimi.it

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 05:52

 

 

 Here are some pictures of the beautiful dominican monastery in Gidle, Poland. They are recruiting ! No vocation problems there...

Link ( en français, in English ) : http://www.gidle.dominikanie.pl/index.html

 

 

 

 

  Keep the Faith for us dear Poland !

 

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 11:30

Né le 4 août 1136 près de Turin, le comte Humbert III de Savoie aurait  préféré la vie monastique, plutôt que la conduite de ses Etats, mais il se soumit à son devoir d' état. A la mort de son père Amédée III de Savoie, ancien croisé, il fut élevé par saint Amédée de Clermont, évêque de Lausanne. Il eut un rôle décisif dans l' organisation de l' abbaye d' Hautecombe fondée par son père.

A la mort de sa troisième femme Clémence de Zhäringen en 1173, il décida de se retirer à Hautecombe, mais il se soumit  ensuite à la raison politique et épousa Béatrice de Mâcon qui lui donna enfin un héritier.

Il prit parti pour les guelfes du pape Alexandre III contre les gibelins de l' empereur Frédéric Barberousse. Mais la conséquence fut son bannissement de l' Empire romain germanique, le saccage de la Savoie en 1174 et 1187. Le fils de Frédéric, Henri VI, appuyé par l' évêque de Turin prit le Piémont et ne laissa à Humbert que ses Etats de Savoie et d' Aoste ainsi que la vallée de la Suse.

Il mourut à Chambéry et fut enterré à Hautecombe. Très vite sa réputation de sainteté se propagea. Inspiré par l' exemple de son père, ancien pélerin de Terre Sainte, sa vie fut pleine de contrastes : guerres et pénitence, ascétisme et conduite des Etats, veuvages répétés...Mais il était doué d' un grand équilibre moral, pratiquait la charité envers ses sujets -  les pauvres en particulier - et déployait la munificence de ses dons à différentes abbayes, notamment celle d' Hautecombe où son père avait installé des cisterciens.

Les bénédictins prirent la suite. Lorsque les Français envahirent la Savoie à la révolution, Hautecombe fut saccagée et laissée à l' abandon pendant 17 ans.

Lorsque les Savoie récupérèrent leurs Etats au congrès de Vienne en 1815, Hautecombe fut restaurée dans un style gothique flamboyant par Charles-Félix, roi de Savoie et de Sardaigne. Des moines cisterciens italiens s' installèrent à nouveau, et lorsque la Savoie par plébiscite fut rattachée à l' Empire de Napoléon III, des bénédictins français prirent leur place.

Charles-Félix voulait faire reconnaître officiellement par le pape la réputation de sainteté de son aïeul, mais le pape, menacé dans ses Etats pontificaux par la dynastie des Savoie refusa dans un premier temps de béatifier Humbert.  Grégoire XVI le béatifia finalement en 1838.

Hautecombe avait toujours été la nécropole des Savoie et ils y firent construire des monuments royaux.

Le dernier roi d' Italie y repose ainsi que sa femme la reine Marie-José. Une garde d' honneur de plusieurs milliers d' Italiens se relaie auprès des tombeaux. Elle comprend cinq Savoyards français...

Chassés à nouveau par les lois de la IIIème république, les bénédictins se réinstallèrent encore dans les années 1920 jusqu' en 1992 où ils laissèrent la place à la communauté oecuménique du Chemin Neuf...

O tempora ô mores...

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 18:29

L' Institut du Verbe Incarné a pris en mai 2006 en Terre Sainte la responsabilité de la Basilique Sainte-Anne, construite par les Croisés sur le lieu d' une ancienne basilique byzantine, et appartenant à la Custodie de Terre Sainte.

Elle se situe à Sépphoris ( Zippori ) en Galilée.  A l' époque des premiers chrétiens, Flavius Joseph qualifiait cette ville importante ( plus importante que Nazareth ) d' ornement de toute la Galilée.

C' est un site archéologique sur le lieu de naissance de sainte Anne, mère de la Bienheureuse Vierge Marie où la Sainte Vierge passa son enfance.

Jésus a certainement connu cet endroit, non loin de Nazareth.

Lien : http://www.ive.org/pag_res.asp?id=289 ( en espagnol )

 L' Institut du Verbe Incarné et sa branche féminine, fondés en Argentine en 1984 compte de nombreuses vocations contemplatives et apostoliques dans une vingtaine de pays. 

 

 Bien que non mentionnée dans le Nouveau Testament, Sépphoris était la capitale de la Galilée. Construite à l' ère hellénistique par les Romains, Hérode Antipas en avait fait sa capitale en 4 av JC. Elle était à l' intersection des voies romaines vers la Méditerranée et vers le lac de Tibériade. La ville a connu un immense chantier pendant toute la jeunesse de NSJC. Les historiens s' accordent tous pour penser que Joseph y avait dû certainement avoir des commandes de chantiers et que Jésus avant sa vie publique a collaboré aux travaux.

Elle est célèbre par ses mosaïques romaines, son théâtre antique, etc...

Saint Joachim et sainte Anne y vécurent. Les références à la richesse de ses habitants trouvent des échos dans le Nouveau Testament, bien qu' elle ne soit pas nommément citée.

Après la destruction de Jérusalem en 70, les Juifs purent continuer à vivre dans la ville qui était un important centre commercial, car la ville ne s' était pas soulevée contre les Romains.

La ville, connue sous le nom de Diocésaria, devint chrétienne, mais il y eut toujours une forte implantation juive contrairement aux autres villes hors de Galilée sous la période byzantine. Elle comportait de nombreuses églises et des synagogues. Elle fut détruite lors des invasions arabes. 

                                    La Mona Lisa de Galilée 3 ap JC, Sépphoris

                                           Théâtre romain de Sépphoris  

Lien :   http://www.bibleinterp.com/articles/sepphoris.htm ( avec des restrictions sur les interprétations des textes bibliques )

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 13:54

Saint Etienne de Muret ( 1046-1124 ) fils du vicomte de Thiers, en Auvergne, passa son adolescence chez son oncle, ancien chanoine de Paris devenu archevêque de Bénévent dans le sud de l' Italie.

Délaissant une vie brillante qui lui était destinée par son éducation, il s' installa dans le Limousin pour mener une vie érémitique dans les bois de Muret près d' Ambazac.

 

Il méditait les Ecritures et les oeuvres des Pères de l' Eglise. Il avait une dévotion particulière pour l' office de la Sainte Trinité et préférait la prière de louange à celle de demande. Il réunit des disciples et ensemble ils menèrent une vie de grande solitude et de simplicité en réaction contre les abbayes puissantes de l' époque.

Après sa mort le 8 février 1124, son disciple Hughes de Lacerta, chassé par les bénédictins d' Ambazac fit construire une église à Grandmont à quelques kilomètres, grâce aux dons de Mathilde la mère du futur Henri II Plantagenêt, roi d' Angleterre et seigneur de la région.

                        Châsse de Saint Etienne de Muret conservée à Ambazac

 

Les moines suivaient une règle orale, transmise depuis saint Etienne, mais vers le milieu du XIIème siècle le quatrième prieur Etienne de Liciac la fixa par écrit. Elle était essentiellement fondée sur l' Evangile, refusait la possession de terres étendues et les responsabilités paroissiales. Les moines devaient vivre dans l' autarcie et la solitude communautaire, repas et dortoir communs. Le prieur de chaque maison était choisi parmi les frères lais ou convers. Les convers, chargés de la vie matérielle ( le temporel ) étaient sur le même pied que les moines clercs.

 

Cette règle fut approuvée par le pape Adrien IV en 1156, puis par le pape Alexandre III en 1171 et confirmée par le pape Clément III en 1189 qui canonisa Etienne de Muret.

A la fin du XIIIème siècle l' Ordre comptait 160 maisons et 1200 moines. Cet essor entraîna une réforme dans un sens plus cénobitique en 1317 et un regroupement des maisons.

                        Cloître de l' abbaye Saint-Michel de Grandmont ( Hérault )*

L' architecture de l' Ordre était caractérisée par son extrême simplicité : église à nef unique et très peu d' ouvertures, plan en quadrilatère du monastère ( la celle ) avec un hôtellerie très simple pour les pélerins.

 

Mais après le XVI-XVIIème siècle, l' ordre divisé entre maisons recevant des dons et maisons de stricte observance connut une période de décadence inéxorable. L' Ordre des Bonshommes, comme on l' appelait était raillé pour sa pauvreté d' esprit.

 

L' évêque de Limoges, à court d' argent,  fit valoir devant la commission des réguliers réunie en 1765 devant Louis XV la nécessité de disperser l' Ordre. Le pape Clément XVI fut obligé de suivre l' avis royal et confirma son extinction. Les derniers moines quittèrent Grandmont après l' enregistrement du Parlement de Paris en 1787 de la décision du pape, et l' abbaye-mère fut démolie en 1788.  

 

Liens : http://perso.orange.fr/grandmont/Ordre_de_Grandmont.html ( remarquable site )

La communauté dominicaine de l' abbaye de la Haye-aux-Bonshommes, près d' Angers, est installée depuis 1979 dans une ancienne abbaye grandmontaine.

http://perso.orange.fr/grandmont/nouvelles_de_la_haye.htm

* Photo Dr Klaus Janker, site http://fr.structurae.de/photos/

 

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