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  • : le blog ut-pupillam-oculi par : Eric
  • : Je me propose de partager quelques réflexions, et de voyager avec vous dans l' univers spirituel de personnalités d' exception. Vous pouvez me laissez vos commentaires, afin que je puisse corriger les articles si nécessaire.
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 14:03

Bonne fête aux Jean-Paul !

 

Karol Wojtyła (18 mai 1920 - 2 avril 2005) est né en Pologne à Wadowice. Ordonné prêtre en 1946 par le cardinal Sapieha, il est évêque en 1958, puis archevêque de Cracovie le 30 décembre 1963. Élu pape le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean-Paul II et intrônisé le 22 octobre suivant, il  est béatifié en 2005 et canonisé le 1er mai 2011 par Benoît XVI.

 

Prions avec lui pour les familles chrétiennes.

 

Lire avec profit son livre de pensées spirituelles:

Je suis dans les mains de Dieu (1962-2003)

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 19:24
Jour de fête cher aux familles, la saint Nicolas est consacrée aux enfants en Alsace et dans le nord de notre pays, ainsi qu'ailleurs en Allemagne et en Europe centrale. Joyeuse fête !


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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 12:27
Béranger Cantull, dont la famille possédait le fief de Montpellier, fit ses études de théologie à Paris, puis entra à l'Ordre de la Merci à Barcelone. Sa mansuétude, son esprit de perfection, sa prudence et son zèle attirèrent l'attention des fidèles et de son Ordre voué au rachat des esclaves chrétiens dans les contrées musulmanes. Il fut élu maître général le 27 janvier 1331 et s'occupa à visiter ses couvents et à stimuler les rédemptions, tel était le nom donné au paiement des rançons des captifs. Il organisa la translation des restes de saint Raymond de Valence au Puig. Il fut nommé évêque, mais rendit l'âme avant d'être consacré, le 2 décembre 1343.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 12:37
Saint Théodule était le premier évêque de la ville de Sion dans le Valais, après que saint Sigismond, roi de Bourgogne (mort en 524), eut transféré le siège du diocèse de Martigny, dans ce nouveau chef-lieu du Valais.

Ce fut saint Théodule, avec d'autres évêques, qui suggéra au roi en 515 de fonder la célèbre abbaye de Saint-Maurice, consacrée aux martyrs de la légion thébaine. Saint Théodule mourut à une date inconnue au VIe siècle, les images les plus anciennes le représentant sont visibles sur le reliquaire de la cathédrale de Sion. Des tableaux consacrés au saint sont aujourd'hui visibles au musée de Genève et au musée de Zurich. 

La légende rapporte qu'une année où le gel avait durement frappé les vignobles du Valais, Théodule demanda aux vignerons de préparer leurs tonneaux comme si la récolte était abondante. Il les bénit et en effet le vin les remplit en abondance. Cette légende est une manière de signifier que l'apostolat est le but de tout chrétien qui ne doit pas se décourager. Théodule est ainsi figuré avec une grappe de raisin à la main, rappelant la parabole des ouvriers de la vigne.

 
Façade de l'église Saint-Théodule de Sion
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 12:26
L'Eglise se souvient  aussi aujourd'hui, en la fête de saint Bruno, de la bienheureuse Marie-Rose Durocher, née Eulalie Durocher à Saint-Antoine-sur-Richelieu, au Québec, le 6 octobre 1811.

Dixième de onze enfants, elle aide son frère Théophile, prêtre, dans ses tâches ménagères, ne pouvant entrer en religion à cause de sa santé faible. Cette jeune femme physiquement fragile va toutefois révéler sa force d'âme en se rendant en 1843 à Saint-Antoine-de-Longueil pour fonder à la demande de l'évêque, Mgr Bourget, une communauté d'enseignantes pour les filles des villages ruraux du Québec. C'est le début des Soeurs des Saints Noms de Jésus et Marie, avec ses deux premières compagnes Henriette Céré et Mélodie Dufresne. Elles prennent pour devise : '' Jésus et Marie, ma force et ma gloire ! '' et font profession le 8 décembre 1844.

Les jeunes femmes s'inspirent des méthodes des Frères des écoles chrétiennes, arrivés en 1837 au Canada, et essaiment dans les colonies rurales et jusqu'aux Etats-Unis à partir de l'Oregon. Aujourd'hui, les Soeurs sont présentes dans des petites missions qui s'occupent de promotion sociale à Haïti, au Pérou, au Brésil, à Terre Neuve, ainsi que dans leurs maisons à Windsor (Ontario)  à partir de laquelle  elles sont 44 Soeurs dispersées au Canada anglophone, et à Manitoba, où 66 Soeurs exercent dans la Prairie canadienne  et sur la côte est des Etats-Unis où elles sont 89 engagées dans divers ministères d'aide sociale. Elles sont 226 religieuses sur la côte ouest à partir de la Californie, maison fondée en 1868, et sont aussi 181 Soeurs dans le Middle West à partir de l'Oregon. Leur mission en Afrique du Sud et au Lesotho fondée en 1931 compte 90 religieuses.

Elles sont les plus nombreuses (507) dans la province du Canada à partir du Québec francophone, où la maison générale se trouve à Longueil. Les soeurs ont diversifié leur champ d'action au moment du concile Vatican II, ne mettant plus l'enseignement comme apostolat principal. Elles ont aussi abandonné leur tenue religieuse pour se déployer dans de nouveaux espaces sociaux. Elles sont engagées dans des actions humanitaires et de développement, comme le réseau justice et paix.

Elles ont gardé toutefois un enseignement exclusivement féminin pour certaines écoles, comme St. Mary's Academy à Portland et restent fidèles à l'esprit de leur fondatrice en se consacrant en priorité aux populations défavorisées.

Marie-Rose Durocher meurt le 6 octobre 1849. Elle est enterrée à la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue de Longueil et a été béatifiée par Jean-Paul II en 1982. La chapelle Bienheureuse-Marie-Rose a été érigée à l'intérieur de la cocathédrale en 2004 pour présenter sa dépouille à la vénération des fidèles.

Lien : http://snjmusontario.org
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 12:44
  La bienheureuse Ingrid, de la famille seigneuriale des Elofsdotter de Skänninge en Suède, naquit au XIIIe siècle dans la province d'Ostrogothie (Gothland oriental) et reçut une éducation soignée.  Sa mère était apparentée au roi de Suède. Animée d'un fort idéal chrétien, elle dut se marier selon la volonté de ses parents, mais devint veuve peu de temps après. Elle entreprit un long pèlerinage en Terre Sainte, puis se rendit à Rome et ensuite à Saint-Jacques de Compostelle.

De retour en Suède, elle fut soulevée par le désir de se consacrer entièrement à Dieu. Malgré des calomnies, elle parvint avec l'aide de bienfaiteurs et du dominicain Pierre de Dacie* (1230-1289) à réunir d'autres jeunes femmes partageant son idéal et elle devint dominicaine. Ensuite quelques années plus tard elle fonda un couvent selon la règle de saint Dominique, grâce entre autres au soutien de son frère Jean Elofson, chevalier teutonique, dont elle fut la première prieure. Celui-ci fut officiellement créé le 15 août 1281 à Skänninge, une  ville importante en rapports commerciaux avec Lübeck, et consacré en présence du roi Magnus Ladulas, de l'évêque de Linköping et du provincial de l'Ordre des frères prêcheurs. Un couvent dominicain masculin se trouvait à proximité. Elle mourut le 2 septembre 1282, entourée d'une réputation de grandes vertus chrétiennes.

En 1414, l'évêque de Linköping, Canut Bosson, demanda au Saint-Siège l'autorisation d'ouvrir le procès en canonisation d'Ingrid de Suède. La translation solennelle de ses reliques eut lieu le 29 juillet 1509 en présence du roi, d'une grande foule et de tous les évêques de Suède. Quelques années plus tard, le pays allait basculer dans le protestantisme luthérien, mais son souvenir demeura toujours vivace parmi les populations locales.

Ses reliques reposent près de celles de sa petite-nièce, sainte Brigitte, à Vadstena.

Illustration : Pierre de Dacie, op, et ses pénitentes.
* Il est le premier auteur en langue suédoise.
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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 23:33
Anne était l'épouse de saint Joachim. Ils n'eurent pas d'enfants pendant longtemps, jusqu'à ce qu'un ange leur annonce la naissance prochaine d'une fille. Elle sera appelée Marie qui signifie ''Aimée de Dieu''.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 12:53
Saint Ladislas (en hongrois Lazslo) naquit en Pologne en 1031. Il était le fils du futur roi Béla Ier le Champion (1016-1063), de la dynastie des Arpad, qui fut roi de Hongrie de 1061 à sa mort et d'une princesse polonaise de la famille souveraine Piast, Rixa. A l'époque de sa naissance, Béla son père s'était réfugié en Pologne, pour fuir la conspiration de Pierre de Hongrie.
Ladislas n'avait pas forcément droit à l'accès au trône, la couronne hongroise étant à l'époque élective. Il succèda à son frère Géza Ier, de la dynastie des Arpad, en 1077, après avoir été duc de Slovaquie et fut couronné en 1081 avec la Sainte Couronne, c'est-à-dire la couronne formée de celle de saint Etienne, offerte par le pape Sylvestre II à ce roi apostolique qui  avait converti les Hongrois au début du siècle, et de la couronne offerte par l'empereur du saint Empire romain d'Orient, le basileus Michel VII.


La région, christianisée par saint Etienne de Hongrie, connaissait l'influence de l'Eglise latine, mais aussi de l'Eglise byzantine qui y envoyait depuis longtemps des moines basiliens. Les deux Eglises n'étaient pas autant séparées qu'elles le furent par la suite.

Ladislas Ier, à peine détint-il les rênes du pouvoir, qu'il poursuivit avec ardeur la christianisation de son pays. Il interdit le chamanisme des Magyars, héritage lointain de leurs steppes orientales, et réforma les coutumes et les lois dans un sens de justice chrétienne à l'instar des pays européens environnants. Le rehaussement de la morale publique qui pénétra toutes les classes sociales fut à l'origine d'un plus grand bien-être social.

Le roi lui-même était chaste et pieux et s'efforçait de vivre les préceptes évangéliques. Il avait épousé la fille du duc de Souabe, Adélaïde, mais n'eut pas de descendant mâle. Sa fille Irène épousera Jean II Comnène, empereur byzantin. Celle-ci est une sainte canonisée par l'Eglise orthodoxe. Ladislas détestait  l'ambition du pouvoir et l'avarice et pour cela fit des dons à l'Eglise hongroise naissante et construire des églises, tout en soulageant ses sujets les plus pauvres . Les courtisans s'étonnaient de sa sobriété et redoutaient aussi son intransigeance impartiale. Le roi fit adopter des lois sévères en faveur du principe de propriété privée mis à mal, punissant parfois le vol de peine de mort. Le pays avait en effet été ravagé et menacé de disparaître, à cause de luttes internes. Ainsi au début de son règne il lutta contre son cousin et rival, le roi Salomon, qui tenait une partie du royaume et le combattait avec l'aide des tribus pétchénègues. Ladislas conquit la Croatie et la Slavonie et en créant l'évêché de Zagreb en 1087 accéda aux rives de l'Adriatique.


De plus, saint Ladislas prit le parti du pape, lors de la Querelle des investitures, contre l'empereur Henri IV. Celui-ci, comme l'on se souvient, dut se soumettre à Canossa. Le beau-père de saint Ladislas avait été aussi un oppposant et rival de l'empereur. Ladislas favorisa la canonisation, le 15 août 1083, de son prédécesseur Etienne Ier et de son fils Emeric, par ce même pape réformateur, Grégoire VII. 

Ladislas voulut faire partie de la première Croisade, alors que les Turcs coupant les Lieux Saints de l'Europe menaçaient les marches de la Chrétienté, mais il mourut avant, le 29 juillet 1095, ou 1096 selon les sources, à Nytria (aujourd'hui Nitra en Slovaquie) au bord du fleuve du même nom s'écoulant des Monts Carpathes. Cette principauté autonome appartenait à la couronne hongroise. Il avait consolidé l'oeuvre du roi saint Etienne Ier et rétabli les moeurs chrétiennes en donnant lui-même l'exemple. Il fut pendant des siècles considéré comme le premier modèle hongrois du preux chevalier. Il est encore populaire en Hongrie, malgré la déchristianisation galopante de ce pays.

Son neveu Coloman le Bibliophile lui succéda contre son avis, mais il créa lui-aussi plusieurs évêchés en consolidant les acquisitions territoriales du royaume.

Saint Ladislas fut enterré à l'abbaye bénédictine de Somogyvar (aujourd'hui détruite) qu'il avait fondée en 1091. Il fut canonisé en 1192. Une partie de ses reliques est conservée à Györ, dans la cathédrale.
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 23:16
Le diocèse de Fréjus et l'Ordre des Chartreux fête le 25 juin, le bienheureux Jean.

Jean est né en Espagne à Almansa dans la province du Léon. Il arrive en France à l'âge de treize ans pour étudier à Arles, mais il est dirigé par un moine basilien qui discerne en lui une vocation à la solitude. Au bout de près de trois ans, il entre à la chartreuse de Montreux qui dépendait du diocèse de Toulon. Il en sera plus tard le prieur et agrandira les bâtiments, grâce à l'afflux de nouvelles vocations.

Il rédige des ouvrages sur saint Anselme et écrit les constitutions des religieuses césarines qui avaient demandé leur affiliation à l'Ordre. Il doit ensuite quitter Montreux pour la Grande Chartreuse et fonder plus tard une nouvelle chartreuse, le Reposoir, près du lac Léman.

Il meurt à trente-sept ans, après neuf années de priorat, au Reposoir, le 25 juin 1160.


Le neveu et successeur de saint François de Sales, Charles-Auguste, fit ériger une chapelle pour ses reliques, le 8 septembre 1649. Les Chartreux son expulsés à cause des lois anti-catholiques de 1901 et les reliques sont confiées à la chartreuse de Beauregard en 1926.

Jean d'Espagne est fêté le 9 juillet dans le diocèse d'Annecy.
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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 13:32
Au IXe siècle, Potentin, originaire d'Aquitaine, emmena ses deux fils, Félix et Simplice, faire le grand pèlerinage de Terre Sainte, ce qui a cette époque était une entreprise périlleuse. A leur retour, ils s'arrêtèrent près de Trèves en Germanie, accueillis par l'évêque Maximin qui, lui aussi était originaire d'Aquitaine. Il les installa à Karden, sur la Moselle, où vivait un ermite, saint Castor. Ils vécurent dans cet ermitage dans la prière et la solitude jusqu'à la fin de leurs vies.

Les reliques de saint Potentin furent transférées le 3 juin 930 à Steinfeld (aujourd'hui dans l'arrondissement d'Euskirchen en Rhénanie du Nord-Westphalie) dans les collines de l'Eifel, où l'on fit construire une basilique au XIIe siècle en son honneur et un couvent de Prémontrés. Aujourd'hui, il appartient aux Salvatoriens, fondés par le P. François-Marie de la Croix (1848-1918). Le tombeau du mystique prémontré du XIIIe siècle saint Hermann-Joseph de Steinfeld se trouve dans la basilique Saint-Potentin.

Saint Pie X a confirmé leur culte, le 12 août 1908, pour le diocèse de Cologne, fixant leur mémoire immémoriale au 18 juin.

Illustrations: la basilique Saint-Potentin du couvent de Steinfeld en hiver et le sarcophage de saint Hermann-Joseph.
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