23 octobre 2007
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Le 11 mars 2001, le Pape Jean-Paul II a béatifié, parmi un groupe de 233 Espagnols morts pendant la guerre civile, cinq Frères des Ecoles Chrétiennes, Congrégation fondée par le saint français Jean-Baptiste de La Salle. Trois d' entre eux offrirent leur vie le 23 octobre 1936, à Benimaclet près de Valence. Il s' agit des jeunes Frères Ambroise-Léon, Florent-Martin et Honoré-André qui enseignèrent à Barcelone. Deux autres furent tués le 22 novembre 1936 à Picadero de Paterna, dans les faubourgs de Valence.
Lien http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-14007408.html
Le bienheureux Ambroise-Léon ( né Pierre Lorente Vicente ) était originaire d' Ojos Negros, près de Teruel, où il naquit le 7 janvier 1914. Il mourut à 22 ans...
Il fit ses études primaires chez les Frères, à Monreal del Campo, et à 11 ans devint aspirant à Cambrils. Il prit l' habit en 1930, et en 1932 fut destiné à l' école ND du Carmel de Bonanova. Il se révéla un professeur compétent et aimé de ses jeunes élèves. A l' été 1936, au début de la guerre civile, des miliciens du Front Populaire firent irruption dans son école et l' obligèrent, ainsi que ses confrères, à l' abandonner. Il trouva refuge à Valence. En civil et réfugié chez des Chrétiens fidèles, il donnait des leçons particulières pour gagner sa vie.
Au bout de quelques temps, avec ses deux autres confrères, ils décidèrent de trouver du travail à la rentrée en tant qu' instituteurs. En effet, une école du voisinage manquait d' instituteurs. On leur demanda leurs diplômes...Qu' ils n'avaient pas sur eux, et pour cause...
Mais une enquête fut diligentée sur leur compte à Barcelone. Lorsqu' on apprit qu' ils étaient religieux et Frères des Ecoles Chrétiennes, ce fut leur arrêt de mort.
Le bienheureux Florent-Martin ( né Alvaro Ibanez Lazaro ) était originaire de Godos, près de Teruel, où il naquit le 12 juin 1913. Il mourut à 23 ans...
Il devint aspirant à Cambrils à 14 ans et le 14 août 1929 y devint novice. Il commença son apostolat en 1932 à l' école de Barceloneta, puis à la rentrée suivante à celle de Bonanova.
Il était bon et optimiste de nature, de caractère sympathique et jovial. A ses qualités, s' ajoutait son don pour l' art et le chant. Lorsque sa communauté fut dispersée par les miliciens, il gagna Valence avec ses confrères, avant de retourner dans son bourg natal auprès de sa famille. Mais ils comprirent qu' ils ne pouvaient pour l' instant aller plus loin.
Il trouva refuge chez son cousin Pablo Ibanez, qui fut tué peu après ; alors il trouva asile chez une dame de la rue Buenos Aires, Mme Mercedes Marco Adelantado, qui déjà accueillait le Frère Honoré-André. Tous les deux, ils menèrent une vie édifiante ; mais ils furent découverts, comme décrit plus haut, jugés sommairement et exécutés.
Le bienheureux Honoré-André ( né André Zorraquino Herrero ) était originaire de Banon, près de Teruel, où il naquit le 18 avril 1908. Il mourut à 28 ans...
Il devint aspirant à 16 ans à Cambrils et quelques semaines après son entrée, il devint novice en août 1924 à Hostalets de Llets. Il revint au scolasticat de Cambrils, puis commença, une fois ses études terminées, son apostolat à Tortosa, puis à Gracia et enfin au collège de ND du Carmel de Bonanova à Barcelone.
De caractère sérieux et réfléchi, il se montrait toujours aimable avec ses confrères et ses élèves. Il était simple et compétent dans son travail d' éducateur.
Lorsque l' école fut évacuée par les Frères, sur ordre des Rouges, il s' accorda avec ses deux autres jeunes confrères pour regagner l' Aragon, leur terre natale. Il devaient faire ce voyage à pied. Il trouvèrent refuge à Valence qui était sur leur chemin. Les troubles y étant particulièrement violents, ils avaient décidé de se cacher en ville dans trois appartements différents. Lui-même trouva refuge chez Mme Marco Adelantado. Il fit venir bientôt le Frère Florent-Martin qui, depuis la mort de son cousin, devait trouver refuge ailleurs.
Au bout de quelques temps, ils furent découverts comme religieux. Cela suffit pour les condamner à mort...La milice vint les arrêter le 22 octobre.
L' aumônier de l' école, le bienheureux Léonard Olivera Buera ( Campo 6 mars 1889 - El Saler 23 octobre 1936 ) fut emprisonné aussi et exécuté le même jour.
Il avait évacué l' école le 19 juillet sur ordre des Rouges. Il fut blessé par les miliciens lors de l' évacuation et passa quelques jours à l' hôpital. Il décida ensuite de trouver refuge chez sa soeur à Valence. Identifié le 22 septembre comme prêtre, il fut arrêté et fusillé le 23 octobre.
Leur mémoire liturgique est le 22 septembre.
Lien http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-14007408.html
Le bienheureux Ambroise-Léon ( né Pierre Lorente Vicente ) était originaire d' Ojos Negros, près de Teruel, où il naquit le 7 janvier 1914. Il mourut à 22 ans...
Il fit ses études primaires chez les Frères, à Monreal del Campo, et à 11 ans devint aspirant à Cambrils. Il prit l' habit en 1930, et en 1932 fut destiné à l' école ND du Carmel de Bonanova. Il se révéla un professeur compétent et aimé de ses jeunes élèves. A l' été 1936, au début de la guerre civile, des miliciens du Front Populaire firent irruption dans son école et l' obligèrent, ainsi que ses confrères, à l' abandonner. Il trouva refuge à Valence. En civil et réfugié chez des Chrétiens fidèles, il donnait des leçons particulières pour gagner sa vie.
Au bout de quelques temps, avec ses deux autres confrères, ils décidèrent de trouver du travail à la rentrée en tant qu' instituteurs. En effet, une école du voisinage manquait d' instituteurs. On leur demanda leurs diplômes...Qu' ils n'avaient pas sur eux, et pour cause...
Mais une enquête fut diligentée sur leur compte à Barcelone. Lorsqu' on apprit qu' ils étaient religieux et Frères des Ecoles Chrétiennes, ce fut leur arrêt de mort.
Le bienheureux Florent-Martin ( né Alvaro Ibanez Lazaro ) était originaire de Godos, près de Teruel, où il naquit le 12 juin 1913. Il mourut à 23 ans...
Il devint aspirant à Cambrils à 14 ans et le 14 août 1929 y devint novice. Il commença son apostolat en 1932 à l' école de Barceloneta, puis à la rentrée suivante à celle de Bonanova.
Il était bon et optimiste de nature, de caractère sympathique et jovial. A ses qualités, s' ajoutait son don pour l' art et le chant. Lorsque sa communauté fut dispersée par les miliciens, il gagna Valence avec ses confrères, avant de retourner dans son bourg natal auprès de sa famille. Mais ils comprirent qu' ils ne pouvaient pour l' instant aller plus loin.
Il trouva refuge chez son cousin Pablo Ibanez, qui fut tué peu après ; alors il trouva asile chez une dame de la rue Buenos Aires, Mme Mercedes Marco Adelantado, qui déjà accueillait le Frère Honoré-André. Tous les deux, ils menèrent une vie édifiante ; mais ils furent découverts, comme décrit plus haut, jugés sommairement et exécutés.
Le bienheureux Honoré-André ( né André Zorraquino Herrero ) était originaire de Banon, près de Teruel, où il naquit le 18 avril 1908. Il mourut à 28 ans...
Il devint aspirant à 16 ans à Cambrils et quelques semaines après son entrée, il devint novice en août 1924 à Hostalets de Llets. Il revint au scolasticat de Cambrils, puis commença, une fois ses études terminées, son apostolat à Tortosa, puis à Gracia et enfin au collège de ND du Carmel de Bonanova à Barcelone.
De caractère sérieux et réfléchi, il se montrait toujours aimable avec ses confrères et ses élèves. Il était simple et compétent dans son travail d' éducateur.
Lorsque l' école fut évacuée par les Frères, sur ordre des Rouges, il s' accorda avec ses deux autres jeunes confrères pour regagner l' Aragon, leur terre natale. Il devaient faire ce voyage à pied. Il trouvèrent refuge à Valence qui était sur leur chemin. Les troubles y étant particulièrement violents, ils avaient décidé de se cacher en ville dans trois appartements différents. Lui-même trouva refuge chez Mme Marco Adelantado. Il fit venir bientôt le Frère Florent-Martin qui, depuis la mort de son cousin, devait trouver refuge ailleurs.
Au bout de quelques temps, ils furent découverts comme religieux. Cela suffit pour les condamner à mort...La milice vint les arrêter le 22 octobre.
L' aumônier de l' école, le bienheureux Léonard Olivera Buera ( Campo 6 mars 1889 - El Saler 23 octobre 1936 ) fut emprisonné aussi et exécuté le même jour.
Il avait évacué l' école le 19 juillet sur ordre des Rouges. Il fut blessé par les miliciens lors de l' évacuation et passa quelques jours à l' hôpital. Il décida ensuite de trouver refuge chez sa soeur à Valence. Identifié le 22 septembre comme prêtre, il fut arrêté et fusillé le 23 octobre.
Leur mémoire liturgique est le 22 septembre.